Il m’est très difficile d’empêcher mon mental intervenir pendant hanare. Sa forfaiture apparaît lorsque la flèche est perchée très au dessus de la mato. Pendant le tir, lorsqu’il prend le dessus, lorsque je prends la main, il et moi utilisons les doigts ingénument et malgré ma volonté de surface, pour appuyer sur le boshi comme sur une gâchette. Ils auraient pu tout aussi bien inventer une autre prestation pour justifier leurs présences. Ils se considèrent comme des deus-ex-machina qui viennent sauver leur monde .
Comment désactiver cette monstrueuse équipée . Avec la rigueur du metsukai et d’ikiai et surtout en ne renonçant pas à sumashi.
Ne pas perturber l’étiquette, ne pas commettre les sept mauvais sentiments, ne pas agir sans réfléchir. Cela est le premier sumashi.
les sept sentiments in Kyûdô kyôhon, manuel de kyûdô japonais, vol. 21
- Joie – briser le cœur par la joie.
- Colère – briser le foie par la colère.
- Inquiétude – briser Dieu par l’inquiétude.
- Tristesse – briser le gros intestin par la tristesse.
- Peur – briser le rein par la peur.
- Étonnement – briser le gros intestin par l’étonnement.
- Pensée – briser la rate par la pensée
Seule la pensée humaine est capable de l’absurde, c’est bien peut être ce qui nous identifie. Spinoza me le sous entend
Tout ce qui est contraire à la Nature est en effet contraire à la Raison ; et ce qui est contraire à la Raison est absurde et doit en conséquence être rejeté.
Comme nous le remarquait un sensei,
lorsque tout est en place, un tir qui n’atteint pas la cible est contre nature.
La nature évoluant dans la raison, seul l’esprit humain est assez torve pour empêcher se qui se produit naturellement et spontanément. Il faut toucher la cible, non pas qu’on le veuille mais parce qu’après le développement des hassetsu, c’est naturellement dans l’ordre des choses. Toucher est dans l’évidence des hassetsu.
( ᗒ‸ᗕ) arête avec tes citations à la noix!