Lorsque l’on est enfin passé de la gestion de la force à l’utilisation des extensions et de l’ossature, on peut encore progresser en oubliant les extensions pour être attentif à ce qui symétriquement devient mou en réaction aux étirements. Lorsque j’étire un muscle , il y a une réaction de protection qui bloque cette étirement ; si j’insiste à (ce que je crois) assouplir ce qui, en fait, tracte l’articulation pour étirer le muscle à l’opposé, alors l’étirement est plus efficace encore. Rendre ces endroits encore plus souple relâche ce qui est étiré.
On peut même y trouver un petit jeu: lors du passage à daisan, basculer l’espace souple de l’intérieur des bras et de la poitrine à travers le corps et l’installer dans la région des omoplates. Ensuite, pendant le début de hikiwake conserver cette souplesse malgré la compression de l’arc.
Je me l’expliquerai mieux lorsque je l’aurai longtemps pratiqué.