Publié dans ashibumi, dozokuri, hikiwake, kihon no doza, kiza, sanbu no ni, torikake

3 ou 4 choses, dozokuri, kiza, sanbunoni.

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Lorsque tout tombe autour du dozokuri, que la masse du corps se retrouve dans les chevilles , laisse aussi tomber dans les talons le mental, ou si le centre du monde était dans les pieds du kiza, le conserver aussi au même endroit pendant le hassetsu.

La douleur dans les pieds est passionnante car elle peut être prise comme la réaction ou la manifestation de l’ego. Coincé dans les pieds avec le reste de corps , libéré de celui-ci, sans penser, le hassetsu se déroule libre. Je pense à Daruma qui s’est peut-être amputé de l’ ego lorsqu’il a perdu ses jambes. Le disciple qui lui avait dédié son bras n’avait peut-être pas tout compris.

Tourner l’avant bras pour appuyer le tsurumakura contre la corde. La torsion appuie aussi suffisamment à la base de l’index pour que l’articulation à la base de ce doigt se plie et repose le majeur et index sur le boshi.

Sanbunoni, même si en reishake il n’est pas marqué, il faut vraiment marquer le passage.

Au regard de mon tir je crois que tout ça n’est que du vent ! 🌬 💨

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Dozukuri mobile? Comment ça ?

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Mais non, juste la colonne. De habiki à zanshin progressivement la colonne s’avance entre les épaules et se renforce. L’initialisation d’un mouvement est amorcée par la colonne qui s’immisce un peu plus entre les épaules.

En revanche, aller au-delà de la tension de l’arc casse la machine.La colonne droite, une chaîne tendue et monobloc. En fin de course: gros jumonji entre la colonne et la flèche + , entre tsumeai et nobiai +. A zanshin la tonicité de la colonne est maximale. Dans daisan la colonne tendue est le pivot mais aussi l’aiguille de la balance qui indique l’équilibre des forces entre la gauche et la droite.

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La structure mouvante pendant hikiwake et kai.

risk-balance-acrobatPour ouvrir: MdK p131 après daisan, « laisser la ligne des épaules être attirée vers la flèche » Il faut donc attendre sans ouvrir et en laissant la ligne des épaules, dans un mouvement ascendant vers la flèche, ouvrir l’arc. Mais d’où vient le mouvement? MdK p67 : « le mouvement d’ouverture de l’arc doit partir des hanches ». Les hanches favorisent un mouvement de la ligne des épaules vers la ligne de la flèche. Ce mouvement des hanches maintient dozokuri et tatesen : la tension ascendante du tronc par des hanches pour laisser mouvoir la ligne des épaules vers le fut de la flèche. Les bras ne peuvent plus servir et seules les hanches permettent ouvrir l’arc. Conséquence: pour l’instant inclinaison de l’ensemble du tatesen en direction de l’intérieur de l’arc.

Que se passe t il à kai? : MdK P132 « amener la ligne des épaules près de la flèche »:  C’est un mouvement volontaire. Une tension est volontaire pour monter la ligne des épaules au plus près de la flèche. Conséquence: pour l’instant le rapprochement de la base des omoplates.

Ces deux détails imposent à la ligne des épaules de rester sur la même ligne de tir que le fut de la flèche.

Dans les deux phases il n’y a pas d’ouverture de l’arc avec les bras mais un mouvement dynamique ascendant du corps vers la flèche. Le corps doit être étiré des chevilles au sommet de la tête. Le centre de gravité est calé sur le mouvement de rapprochement vers la flèche et ne peut plus être improvisé.

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Dozokuri et Kiné

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Le kiné m’a sermonné de faire cet exercice avec une voix rassurante d’assureur:

(ツ)  « tirer sur la nuque et rentrer le menton vous détendra les muscles du dos qui sont vers la base des omoplates. »

« … » répondis-je
Hein! il ne comprend rien au kyudo.
je pense que le Dozokuri prépare à la relaxation pour le Hikiwake.

[◔」◔]   « C’est trop facile de tout rapporter au kyudo. »  <– (c’est la voix off, je crois que c’est mon ego 🙂