Publié dans heijoshin, RAIKI SHAGI, san-mi-itai, SHAHO KUN, shin-gyo-so, Shin-zen-bi

Do. Pourquoi faudrait-il que tout soit déjà cadré ?

J’aurais voulu de l’imagination, de la créativité dans l’usage d’un yumi. Et bien non, tout est déjà cadré. Il faut rentrer dans le moule précis et calibré. « C’est comme ça et pas autrement ». Pourquoi accepter cet acharnement à me contraindre ?

(ړײ)Oui, parce qu’après tout, ce n’est qu’un loisir, Furaidopoteto-San !

Deux choses:

  • Les fondations du kyudo c’est tout ce qui est immuable. Ce qui ressemble à des contraintes stériles servent à l’établissement d’un support stable de la pratique. Pour entrer dans la voie, je dois impérativement caler tout ce qui est identifié immuable. Les choses sûrement établie depuis des siècles doivent rapidement être mises en place. Ce cadre est notre dojo intérieur, l’univers de la voie. Plus je tergiverse à mettre les formes, à chercher mon individualité, plus je retarde l’entrée dans le kyudo.
  • Viens ensuite le kyudo. La voie n’est ni la technique ni l’étiquette. Cependant elle se trouve dans l’esprit et le coeur évoluant dans la technique et l’étiquette correctement établis.

Il se peut qu’on ne veuille faire que du tir à l’arc avec un yumi et habillé d’un kimono, mais alors ne parlons pas de kyudo !

(o.O)tu t’emportes, Jagaimo-San !

Publié dans SHAHO KUN

Kyudo. Allez, on recommence.

Voila, retour au point de départ, tout semble bon à jeter. Il faut recommencer du début, on n’y va.

De plus je ne fais pas ce qui est ecrit: placer l’esprit dans le centre du corps tout entier.

1 . Impossible de dégager une activité cérébrale lorsque on est dans le centre, c’est une bonne chose. Je ne peux alors que constater sans m’arranger de mes travers.

2. Le centre de l’ouverture est plus bas que les omoplates. L’ouverture se répartit autour du centre tout entier. Ce centre est le moteur et le point d’articulation. Hikiwake se déploie comme une aura autour du centre du corps tout entier.

3. Encore une fois, Hikiwake-kai centripete vers le centre, hanare- zanshin centrifuge à partir du centre. Ne marche uniquement que si tout se deploie atour du centre . Si on n’y arrive pas , alors on se tient au centre immobile sur le fil de la lame. L’instant juste avant hanare ressemble au fer éclaté sur la gadule comme un briquet, sans intervention ça éclate de blancheur et l’arc est, avant le départ, satellite (au centre du corps tout entier) comme un halo en forme de croissant de lune du côté yamichi. Le résultat , la flèche est envoyée paître dans la cible.

  • ôjô Là je trouve que tu parles très mal Guimbert.

. oui mais je repars à zéro là

  • ōjõ Ce n’est pas une raison, Guimbert san, ce n’est pas une raison.
Publié dans hassetsu, kihon, RAIKI SHAGI, SHAHO KUN, shin-gyo-so, Shin-zen-bi

Côtoyer les 1500 ans d’histoire de l’arc japonais.

De découverte en découverte, pardon, d’accompagnement en encouragement des sensei, la pratique de l’arc japonais révèle peu à peu des brides de toute l’histoire et de tous les archers du yumi. Chaque muscle, chaque respiration, chaque mouvement du hassetsu , chaque micro-mouvement, racontent chacun des archers qui se sont succédés depuis plus de mille ans, et qui ont survécus avec l’arc, qui ont perfectionné un trésor qu’on nomme maintenant la voie. Chaque raffinement nous révèle un sentier que tant de monde a parcouru.