J’aurais voulu de l’imagination, de la créativité dans l’usage d’un yumi. Et bien non, tout est déjà cadré. Il faut rentrer dans le moule précis et calibré. « C’est comme ça et pas autrement ». Pourquoi accepter cet acharnement à me contraindre ?
(ړײ) Oui, parce qu’après tout, ce n’est qu’un loisir, Furaidopoteto-San !
Deux choses:
- Les fondations du kyudo c’est tout ce qui est immuable. Ce qui ressemble à des contraintes stériles servent à l’établissement d’un support stable de la pratique. Pour entrer dans la voie, je dois impérativement caler tout ce qui est identifié immuable. Les choses sûrement établie depuis des siècles doivent rapidement être mises en place. Ce cadre est notre dojo intérieur, l’univers de la voie. Plus je tergiverse à mettre les formes, à chercher mon individualité, plus je retarde l’entrée dans le kyudo.
- Viens ensuite le kyudo. La voie n’est ni la technique ni l’étiquette. Cependant elle se trouve dans l’esprit et le coeur évoluant dans la technique et l’étiquette correctement établis.
Il se peut qu’on ne veuille faire que du tir à l’arc avec un yumi et habillé d’un kimono, mais alors ne parlons pas de kyudo !
(o.O) tu t’emportes, Jagaimo-San !